mardi 15 février 2011

Sites intéressants à visiter

Déclaration de guerre contre les exploiteurs de la spiritualité Lakota, Dakota & Nakota
Les spiritualités des peuples autochtones ne doivent pas être déformées, détournées en vue d'intérêts marchands ou autres. Les Indiens en ont assez qu'on les imite si mal. Ils refusent désormais à quiconque n'étant pas accepté au sein de leurs peuples de prétendre avoir part à leurs religions ancestrales.
Le forum en anglais associé à cette "déclaration de guerre" est situé:

Une critiques des occultismes underground:
Selon Wikipédia, "Stéphane François, né en 1973, est un historien des idées et politologue français qui travaille sur les droites radicales et les subcultures « jeunes ». Chercheur associé au Groupe Sociétés Religions Laïcités (GSRL) du CNRS, il enseigne l'histoire contemporaine et la science politique dans différents instituts d'enseignement supérieur privés."
Voici le blog de Stéphane François sur "Fragments sur les Temps Présents":
http://tempspresents.wordpress.com/author/stephanefrancois/

En anglais:

Peninsula Anarchist Collective
est un blog hélas en sommeil mais qui contient une interview intéressante de Ward Churchill au sujet du Black Bloc et d'autres choses comme les liens entre l'anarchisme et l'indigénisme.
L'article se nomme "Indigenism, Anarchism, and the State: An Interview with Ward Churchill"

Anarcho-primitivism (a.k.a. radical primitivism, anti-authoritarian primitivism, the anti-civilization movement, or just, primitivism; parle également d'anarchie verte ou anarchisme vert et de mouvement anti-civilisation.

Anarchy Green & Neoprimitivism (UK)
Réseau social britannique d'anarcho-primitivisme (actuellement en sommeil)

dimanche 13 février 2011

Annonce pour la réappropriation contre-culturelle de notre capacité de créer des symboles

Je souhaite me mettre en contact avec des personnes intéressées par le type de démarche qui est le mien, peut-être pour créer un échange d’idées et d’expériences.

Mon propos est de rendre cohérent deux choses :
- le refus concret du principe d’autorité, la solidarité entre les luttes, la promotion d’une autre société basée sur l’autonomie des groupes et des individus ;
- la redécouverte des racines et des spiritualités qui peuvent permettre de formuler la valorisation de cette autonomie au lieu de la domination de l’homme par l’homme et de la soumission de l’homme à Dieu ou ses prêtres ; le refus du détournement et de la déformation de nos racines culturelles et spirituelles par les états, religions et autres détenteurs du pouvoir ou tenants de la réaction.

Je pense en effet que, pour lutter radicalement contre cette société, il faut quelque peu se sentir faire partie d’elle, tout en y prenant nos propres originalités, et que cela passe par la réappropriation de la possibilité de créer des symboles, une possibilité que peut utiliser pour soi de façon originale chaque individu et chaque groupe, une chose que nous aurions sans doute tort de laisser aux mains de la réaction.

Cette solution a été envisagée par le dissident américain, penseur et écrivain amérindien Ward Churchill dans son livre Que sont les Indiens devenus ? aux éditions du Rocher, traduit de Indian Are Us?. Il y propose à des Autonomes allemands de se concevoir par exemple comme les vrais Indigènes (de différents « peuples » à revisiter ou à inventer) dont les terres sont occupées et pour qui les squats sont des espaces libérés.

L’enjeu est d’entraver l’adhésion aux mythes qui justifient le pouvoir sous toutes ses formes, et au contraire de justifier les luttes de libération. Ainsi nous comprendrons que si la jeunesse basque ou kabyle est plus radicalisée qu’ailleurs, c’est grâce à de tels enjeux.

Rappelons que Ward Churchill n’est en rien cantonné dans une position spirituelle qui ne serait pas concrètement révolutionnaire, car il dit : « L'objectif premier de tout ce que nous devons faire doit être de rendre cette société de plus en plus ingérable. C'est la clef. Plus la société devient ingérable, plus l'état doit dépenser ses ressources pour s'efforcer de maintenir l'ordre « chez lui ». Plus il est occupé par ça, moins il peut se projeter en apparence géographiquement et temporellement. Finalement, on atteindra un point de stagnation, et pour un système tel que celui-ci, ancré comme il est dans un concept de croissance perpétuelle, cela équivaudrait à une sorte de « scénario de fin du monde », parce qu'à partir de là, les choses commencent à aller dans une autre direction — «se désagréger» pour ce système — et cela créerait les conditions adéquates pour les formes sociales alternatives de prendre racine et de s'épanouir. » (Ward Churchill, cité par Derrick Jensen dans Endgame, « Pacifisme, partie 3 », p. 719.)